La rénovation du pôle d’échanges Lyon Part-Dieu.

Un projet qui révolutionne la mobilité urbaine

Le projet du pôle d’échanges multimodal (PEM) Lyon Part-Dieu qui a vu le jour en 2017 constitue un des plus gros projets de construction de ces dernières années.

Le PEM constitue une des portes d’entrée de la Métropole et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Point névralgique de l’activité métropolitaine quotidienne, économique et touristique, il assure la convergence de tous les modes de transports. Le PEM Lyon Part-Dieu comprend une des premières gares de correspondance d’Europe, seule gare de France classée au même niveau d’importance que les grandes gares parisiennes.

La conception du projet s’inscrit dans une démarche de qualité environnementale en synergie avec une politique de développement durable portée par le Grand Lyon. Elle vise à proposer des espaces confortables, notamment d’un point de vue thermique. Le projet de rénovation se veut exemplaire, dans tous les domaines de sa conception, en termes de développement durable. Le choix des matériaux a été fait dans une optique de durabilité et de réduction de l’empreinte carbone, à chaque échelle. La gare a été rénovée avec une approche qui lui permet de s’adapter facilement aux futures évolutions sans nécessiter de travaux majeurs. Cette conception contribue à la durabilité du projet, elle réduit l’empreinte environnementale des travaux futurs.

Au cœur de cette transformation se trouve la gare Part-Dieu, un véritable point névralgique qui accueille quotidiennement près de 125 000 usagers. Face à une saturation grandissante, des travaux d’aménagement novateurs sont entrepris pour répondre à cette demande pressante. Des espaces verts et des halls seront soigneusement aménagés à l’intérieur et à l’extérieur de la gare, offrant ainsi un confort optimal aux voyageurs. De plus, soucieux de répondre aux objectifs de la métropole, des parkings à vélos seront également installés pour encourager activement l’utilisation des modes de transport doux en milieu urbain. 

Ce projet représente bien plus qu’une simple initiative de développement urbain. Il incarne la vision d’une ville dynamique telle que Lyon, résolument tournée vers l’avenir.

Ces opérations de grande envergure participent à remodeler cette porte d’entrée de la métropole de Lyon : elles réunissent des intervenants dotés de grandes expertises et de compétences très fines, avec un pilotage unique des équipes de construction pour relever les défis technologiques de ce projet urbain ambitieux.

Essentielle pour veiller à la bonne articulation des projets les uns par rapport aux autres, cette vision d’ensemble permet une meilleure gestion des risques et des opportunités, à la fois pour les opérationnels et les clients, qui aide à travailler en synergie.

Maintenir la gare en fonctionnement et son accès au public est un des impératifs du projet. Alors que cohabitaient des phases de démolition et de construction, des ouvrages provisoires de grande ampleur ont permis à 125 000 personnes de traverser le chantier chaque jour.

Réduire l’impact environnemental de cette opération emblématique, tant en phase de chantier qu’en phase d’exploitation, est aussi une volonté forte des entreprises et des maîtres d’ouvrage. Une charte « chantier propre » a également été mise en place pour cadrer la gestion des déchets et les nuisances dues à la poussière ou encore le trafic routier.

Les chantiers du PEM :

• Réalisation de l’extension de la gare de Lyon Part-Dieu via la Galerie Béraudier et la Galerie Pompidou
• Construction du Parking et de la Place Basse Béraudier
• Construction de To-Lyon
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2. Un projet gigantesque en quelques chiffres (encart)

• Le projet : PEM Lyon Part-Dieu 
• Coût estimé : 340 millions €
• Date de début : 2017 
• Date de livraison : prévu pour 2026

Plusieurs marchés de construction : 

• PEM : Plateforme d’échange multimodale part Dieu
• To Lyon = Tour de 44 étages. Hôtel de 9 étages (80 000m²)
• Infra Gare
• Hall et galerie Béraudier
• Place Basse (11 000 m²)
• Parking de la place basse

Au cœur du pôle d’échanges multimodal (PEM) Lyon Part-Dieu (69), ce sont plus de 600 collaborateurs à travailler activement sur les chantiers complexes en vue de proposer une gare mieux connectée et plus spacieuse, une place basse Béraudier vivante et végétalisée en surface, ainsi que le programme mixte To-Lyon connecté au parvis et à la gare.

Des enjeux très forts, une exigence forte

Le projet de la gare a été conçu en collaboration avec les partenaires pour faciliter les déplacements intermodaux et améliorant l’accessibilité de la gare. Le travail en partenariat avec les opérateurs de transport et les autorités locales a permis de concevoir des infrastructures adaptées, favorisant une mobilité fluide et connectée.

Pour s’adapter aux flux La nouvelle gare : • Double sa surface : de 15 000 m² en 2017 la gare atteint plus de 30 000 m², • Triple les surfaces des circulations publiques (de 5 000 m² existants, à 15 000 m² créées), • Triple les surfaces de commerces (de 3 600 m² existants, 9 200 m² créés).

 Le chantier de rénovation de la gare de Lyon Part-Dieu avait cinq défis :

• Absorber les flux projetés à l’horizon 2025,
• Désaturer les quais et leurs accès ainsi que les espaces intérieurs de la gare,
• Rendre lisibles les accès et les circulations,
• Faciliter l’intermodalité de transport et l’usage des modes doux,
• Renforcer les liaisons entre les deux pôles de la gare (Béraudier et Villette).
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• Les défis au niveau de la gestion documentaire et de la coordination BIM
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Un des grands enjeux du projet au niveau gestion de projet a été de maintenir la gare en fonctionnement et assurer la coordination des marchés.

Pour se faire, une charte BIM et une maquette numérique de référence ont été établies.

L’interopérabilité a permis le partage de 150 maquettes numériques entre les différents outils de conception, la plateforme de collaboration AxeoBIM et la multitude d’outils connexes.

Une synthèse 3D a servi à gérer les interfaces en limite des projets, ou le passage de réseaux et d’ouvrages dans l’emprise d’un autre projet. Des cas d’usages BIM ont été réalisés par nuages de points de zones existantes pour comparer au modèle pour recalage ; ou de la réalité augmentée pour le suivi des ouvrages. Le BIM a été utilisé en conception, exécution, phasage chantier et sur chantier.

Enfin, le projet avait un défi à la fois d’efficacité dans la validation et les prises de décision mais aussi dans la gestion humaine afin de pouvoir interagir centralement avec l’équipe de production et aussi des tous les corps de métiers qui se sont succéder tout au long de la phase chantier.